Andréa Cochard est la nouvelle responsable de production chez BCM, succédant à Hélène Robin. Avec son arrivée, elle apporte une approche dynamique et un regard neuf sur la gestion de la production. Forte de son expérience au sein de grands groupes comme Volvic et Valeo, Andréa a choisi de rejoindre une structure à taille humaine pour y trouver plus de sens et de proximité avec ses équipes.
Pour elle, ce changement de cap a été motivé par le désir de retrouver « plus de liberté d’action, plus d’autonomie ». Travailler dans des structures de grande envergure lui a apporté une solide formation, mais aussi une frustration due à la lenteur de la prise de décision : « Chaque changement prend du temps, enfin on n’est pas vraiment maître de tout ce qu’on veut faire parce qu’il y a toujours dix-huit strates hiérarchiques… ». C’est ainsi que l’opportunité chez BCM s’est présentée à point nommé, lui offrant la possibilité d’être plus réactive et de se concentrer sur le terrain.
En plus de ses compétences techniques, Andréa défend l’idée que la production industrielle n’est pas réservée aux hommes. Elle a elle-même été confrontée à un manque de modèles féminins au début de sa carrière et souligne l’importance de faire découvrir ces métiers aux jeunes femmes. « L’idée, c’est de transmettre et de susciter des vocations auprès des jeunes filles, leur dire que l’industrie ce n’est pas que pour les hommes. » Andréa encourage les jeunes, et en particulier les jeunes filles, à faire des visites d’usines et à découvrir par elles-mêmes les réalités de ces métiers : « Il faut rencontrer des personnes pour se rendre compte… sinon on se met des barrières inutiles. »
Andréa a également apprécié le sens retrouvé dans son travail au sein de la construction modulaire. Pour elle, le choix de rejoindre ce secteur s’est imposé naturellement : « Ah oui, moi je parle du modulaire à tout le monde. » Elle trouve que le modulaire est une solution à la fois innovante et en phase avec les défis de demain. « C’est la rapidité du truc et le côté sur mesure qui reste… en fait, on peut faire quand même beaucoup de choses très chouettes en construction modulaire, tout aussi fonctionnel qu’un bâtiment traditionnel et pour moins cher et plus rapide. » Ce côté pragmatique et personnalisé de la construction modulaire lui a permis de trouver une satisfaction particulière, alliant efficacité et pertinence pour les projets de ses clients.
Son rôle de responsable de production, elle le décrit comme celui d’un chef d’orchestre sur le terrain, jonglant entre les imprévus du quotidien et les enjeux stratégiques. Ce qu’elle apprécie le plus, c’est cette variété qui l’empêche de s’ennuyer : « Chef d’équipe, ça me plait, j’arrive au travail, je ne sais pas ce qui va m’arriver, tout en ayant la satisfaction des problèmes résolus en fin de journée! » dit-elle avec enthousiasme.
En résumé, le témoignage d’Andréa Cochard révèle un parcours de vie professionnelle enrichissant, entre passion pour le terrain, quête de sens et volonté de faire grandir les autres. Son histoire montre comment, en sortant de sa zone de confort, elle a su trouver un équilibre dans une structure à taille humaine, plus en phase avec ses aspirations. Elle incarne aussi le rôle essentiel des femmes dans l’industrie et leur place croissante dans un secteur encore majoritairement masculin, en inspirant la nouvelle génération à suivre cette voie. Sa vision de la construction modulaire, qu’elle décrit comme « rapide », « sur mesure », et capable de rivaliser avec les constructions traditionnelles, montre bien l’avenir prometteur de ce secteur et le rôle clé que des profils comme le sien peuvent y jouer.
Pour ceux qui envisagent de rejoindre BCM, Andréa promet : « Vous n’allez jamais vous ennuyer ! »
« Aimer les gens, vraiment aimer le contact et vouloir les faire grandir ». Pour elle, un bon manager de production doit avoir une réelle appétence pour les relations humaines et un fort esprit de responsabilité. Andréa insiste sur l’importance d’une gestion basée sur la confiance et l’écoute des équipes : « On ne fait rien sans les gens du terrain… c’est eux qui ont la connaissance ».
